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[ chroniques d'un quotidien mi-figue mi-raisin ]

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  • Photo du rédacteurmandale douce

Leçon #1 Se sortir (les doigts du cul) de l'inertie

Dernière mise à jour : 5 oct. 2018

Je préfère être cristalline avec vous, j’ai pas de solution miracle.

Mais non j’exagère! (HAAAAA)

En vérité j’ai pas de solution DU TOUT (HOOO ascenseur émotionnel).

Et pis comme j’ai pas vraiment l’intention de faire du coaching ben c’est réglé.

 

Cette sorte de stagnance marécageuse dégueulasse, j’imagine qu’on l’a tous ressentie à un moment donné (envoies un poke si tu te sens concerné).


Vu que je zone pas mal sur le ouèb et qu’il m’est également arrivé de lire de livres de développement personnels (la fille qui minimise… j’appelle Laurent Gounelle "Gougou"), j’ai parcouru pas mal de témoignages sur des changements de vie rocambolesques tu type "j’étais comptable maintenant je suis professeur de yoga à temps partiel et chercheuse en microparticules à 1/3 temps".


Je crois que je dois être l’une des meilleures clientes rapport qualité-prix de ces reconversions enchantées, ou de ces messages à l’américaine du genre "crois en toi", "tu es le maître de ta vie", "sortez du tunnel en deux respirations", "8 conseils pour vivre ses rêves" (je pourrais continuer pendant des heures mais quelque chose me dit que je dois commencer à penser au lectorat).


Peu m’importe le support, dès que je glane quelque part l’histoire de quelqu’un qui a opéré un profond changement et qui depuis est en lévitation constante de la vie, je dégouline d’émotivité.


Si je devais comparer, ce serait comme un mini shoot de ma drogue préférée (#vinblancenterrasse). Sur le moment j’ai l’impression que ça m’inspire, que ce parcours ou ce mode de pensée pourrait devenir le mien, puis je me rends compte qu’au bout du bout, ça annihile surtout toute forme d’entreprenariat. D’envergure ou non. Genre, même laver la petite cuillère dans l’évier ou donner sa pitance à Luigi (mon chis (chat/fils)), c’est chaud.


Ça m’encombre le cerveau de pensées néfastes telles que "j’ai raté ma vie", "j’ai pas le courage de prendre un virage", "non, pas envie de tester l’insécurité cette semaine, merci".


J’ai réalisé très récemment (avant-hier), que ce qui m’a le plus motivé à enclencher quelque chose de façon générale, c’est pas forcément la consommation massive de messages positifs clamés par des inconnus.


[attention ça va dégouliner]


C’est la confiance et la bienveillance de mes proches qui ont été, sont et seront le principal moteur de ma vie. Yé crois.


Exemple pour illustrer mon propos, c’est pas à haute valeur scientifique, ça vaut ce que ça vaut, c’est ce que j’ai vécu, j’ai rien d’autre à te vendre, donc faudra t’en contenter. Merci.


FACT 1 : j’ai toujours adoré écrire

FACT 2 : c’est quelque chose que je fais de façon plus ou moins intensive dans mon boulot

FACT 3 : je sais de source sûre qu’à l’heure d’aujourd’hui, y’a rien de plus fastoche que de mettre du contenu sur internet


Et pourtant… j’ai 32 ans et je n’ai jamais rien entrepris en ce sens malgré mon exposition quotidienne à l’expression individuelle sur tous réseaux confondus.


Pourquoi? (oui pourquoi?)

Ben parce que ça m’est juste jamais venu à l’esprit mon pote. J’ai jamais tilté que j’étais pas OBLIGÉE de trouver le taf qui me permette d’écrire à foison pour l’implémenter dans mon quotidien.


Qu’est-ce qui a changé la donne?

Un message furtif d’une amie, après l’envoi d’un simple mail groupé à mon Girls Gang, qui disait : "je sais tu vas me dire tais-toi t’es con… mais quand même… t’as pas envie de te mettre à l’écriture? Ché pas t’as pas envie de faire un blog?". AVALANCHE.


J’ai commencé innocemment à écrire, sans trop savoir quoi, je me suis fixée d’arriver à pondre au moins 5 textes avant de lancer le bazar.


Quel bien ça fait crénom! Investir son énergie et son mental dans quelque chose de créatif, pour soi, en dehors de ce que l’on est au quotidien, c’est mieux que toutes les vidéos de Franck Nicolas réunies. (si t’as pas la ref j’avoue c’est pas évident de s’esclaffer).


Je plane. Je m’ébaudis.


Ça occupe de façon saine mon esprit et j’ai même bon espoir que ça rejaillisse sur d’autres pans de ma vie. Ouais fieu!

"Supprimez l’idée reçue que vous ne pouvez pas tout avoir. C’est faux. On vous a dit de penser "ou", moi je vous dis de penser "et", tu mets du sucre dans ton café t’as déjà changé de vie, mais il ne faut pas s’attendre à voir d’immenses changements de suite. Ça prend du temps. Célébrez les petits changements!" Franck Nicolas.

(J’avoue il fort quand même)


Cassedédi au trio de tête L.P.V. et à mon one et only J., mes prefs, mes motivateurs en chefs qui me disent que chui pas obligatoirement une raclure et que je peux tenter des trucs. Si j’en ai envie.


À la revoyure.

Et à la vôtre !

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